IT Patron : gilet Cannelle – Christelle Beneytout

Patron : gilet Cannelle de Christelle Beneytout au prix tout doux de 6.9€ en format PDF !
Tissu : jersey matelassé vert sapin France Duval Stalla
Quoi d’autre : du fil…

Attention IT patron !

Si vous cousez un gilet Cannelle, vous ne pourrez plus vous arrêter ! Personnellement ceci est ma troisième version…

Ma première version du gilet Cannelle dans un jersey flammé fin porté sur mon tee-shirt Agnès

Mon tout premier Cannelle était en jersey flammé bleu nuit très fin, le second dans une maille noire à paillettes. Il me fallait donc une version en jersey matelassé pour compléter ma collection ! Soyons honnêtes question style je n’ai rien inventé. On a beaucoup vu le gilet Monceau et le gilet Cannelle en versions matelassées sur la toile.

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La folie des tee-shirts => astuces inside <= Agnes, Basalte, SJ tee

Le mois de mai était pour moi le bon moment de coudre la catégorie  tee shirt du programme « je couds ma garde robe capsule 2017 » car mi mai j’ai suivi un cours avec Christelle Beneytout, la papesse du jersey et de la surjeteuse ! J’attendais ce cours avec impatience pour me coudre plein de tee-shirts qui sont un élément essentiel de ma garde-robe tout en bénéficiant de nouvelles astuces !

Mes deux jersey Liberty dénichés chez Motif Personnel durant les soldes d’hiver

J’avais dans mon stock de tissu du jersey Armor Lux dédié à des tee-shirts réclamés par l’Homme depuis de longs mois, et du jersey déniché durant les soldes d’hiver chez Mondial Tissus et chez Motif Personnel (du Liberty) pour faire des tee-shirts pour moi !

Comme je connais moins bien le corps de l’Homme (du point de vue de la couture…) j’avais fait une toile de Basalte en début d’année, patron disponible dans le livre « Grains de couture » d’Ivanne Soufflet.

Toile du tee-shirt Basalte, Grains de Couture – Ivanne Soufflet

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Premiers pas à la surjeteuse…

A Noël une petite nouvelle a rejoint mon atelier – enfin mon salon quoi – ma bien-aimée Suzette.

Si vous avez lu mes articles précédents ou si vous me suivez sur Instagram, vous devez savoir que je suis l’heureuse propriétaire d’une surjeteuse My Lock 744D de la marque Janome.

Aujourd’hui je souhaite partager avec vous car je sais que beaucoup d’entre vous ont investi récemment dans une surjeteuse et ce n’est pas toujours facile de se lancer avant cette machine intimidante !

L’achat

J’avais initialement pensé demander une surjeteuse pour mes 30 ans. Au fur et à mesure de ma progression en couture je me suis sentie frustrée de ne pas pouvoir, ou en tout cas d’avoir peur, de m’attaquer à certaines matières. J’ai commencé à regarder les modèles et bien sur chemin faisant, l’idée était là, je voulais une surjeteuse pour Noël même su j’avais encore du mal à distinguer ce que je ferai avec et ce que je continuerai à faire avec ma machine.

A ce moment-là j’avais sélectionné deux modèles qui étaient à la fois des 2, 3 et 4 fils et qui étaient dans le budget que je m’étais fixé. Une chose en entraînant une autre, les discussions avec les copinautes sur IG par ici, l’expérience de la machine qui devient un peu restreignante par là… j’ai finalement abandonné ma première sélection pour partir sur ce modèle que je suis allée essayer en boutique. Si vous habitez à Lyon ou dans les environs je vous recommande vivement le magasin Avons ou j’ai été très bien accueilli (après avoir appelé quelques heures avant pour être sûre de pouvoir faire un essai). Le gérant du magasin a passé 1h30 avec moi, pour me montrer le fonctionnement de la machine, en passant de l’enfilage aux différents points, et m’a ensuite fait enfiler moi-même les fils et essayer la machine en me donnant pas mal  d’astuces. Je souhaitais vraiment acheter ma machine en magasin même si elle figurait sur certains sites à des prix moins élevés mais j’ai été vraiment rassuré par ce petit « cours » qui valait très honnêtement la différence de prix, et qui je pense me simplifiera beaucoup la tache en cas de révision ou de problème technique.

Les premiers pas…

Enfiler sa machine

Quand j’ai ouvert la machine j’ai eu le plaisir de découvrir qu’elle était déjà enfilée et j’ai commencé à coudre comme une dingue (ça faisait deux mois que j’attendais de pouvoir l’ouvrir !!!) et bien sûr arriva ce qui devait arriver : le fil du boucleur inférieur s’est terminé sans que je le vois arriver et là j’ai bien été forcé d’enfiler ma machine, moi qui pensais utiliser la méthodes des nœuds pour m’épargner aussi longtemps que possible cette corvée !

Au final, c’est indispensable de savoir enfiler les fils rapidement et on le fait assez souvent (pas pour tous) mais quand même, un fil saute, et hop il faut bien dans ce cas savoir comment faire ! Pour cela bien sûr vous pouvez vous référez au manuel de votre surjeteuse et certaines machines comme la mienne ont le schéma imprimé dans le couvercle du boucleur.

Le seul vrai conseil que je peux vous donner sur ce point (et je l’avais lu sur des dizaines de blog, mais bon on veut toujours s’économiser…) c’est de recommencer et enfiler tous les fils si vous avez un fil qui a sauté, surtout si c’est un fil de boucleur. Dans le cas des fils d’aiguilles je les change sans enlever ceux des boucleurs puisque l’ordre d’enfilage préconisé de ma machine est fils de boucleurs puis fils d’aiguilles.

S’entraîner !

Pas besoin d’être très futé pour vous dire de ne pas vous lancer directement sur vos tous derniers jolis tissus achetés ! Pour ma part j’ai un bon petit stock de chutes (des chutes assez importantes pour me permettre de coudre des accessoires ou des vêtements pour enfants) et c’est déjà une première façon de s’entraîner à régler les tensions et le différentiel en fonction des différents tissus.

Pour m’aider à régler les tensions j’utilise beaucoup le Guide de couture à la surjeteuse et à la recouvreuse de Christelle Beneytout qui est très complet, avec beaucoup d’images.

Pourquoi ça ne marche pas ?

  • la machine est mal enfilée

Si si je vous assure, on enlève tout et on recommence !

  • problème de tension

Si la tension des fils est trop forte cela peut faire casser le fil durant la couture, il faut donc vérifier que la tension soit bien réglée. Attention comme pour la couture mais on le ressent peut-être encore plus à la surjeteuse si on coud des tissus épais, un réglage de tension est valable pour un nombre d’épaisseurs de tissus, par exemple si vous avez régler la tension en essayant d’assembler deux pièces alors cette tension sera peut-être trop élevée lorsque vous ferez des coutures sur quatre épaisseurs.

  • le pied presseur n’est pas descendu ?

Je me sens un peu bête en écrivant ça mais oui, j’ai recommencé à enfiler plusieurs fois ma machine un jour parce que je n’avais pas redescendu mon pied presseur pour coudre ! En fait avec la surjeteuse on ne lève que rarement le pied presseur, mis à part justement pour enfiler la machine. Et donc systématiquement j’oublie de le redescendre et là, c’est le drame ! Mais maintenant je le sais (et vous aussi).

  • il faut changer l’aiguille !

Le week-end dernier ce n’est pas le pied presseur qui m’a joué des tours mais mes aiguilles ! J’étais en train d’assembler la parementure de mon perfecto au perfecto lui-même, soit 4 épaisseurs au niveau du col et un des fils de boucleurs n’arrêtait pas de sauter ! J’ai recommencé tout l’enfilage au moins 10 fois, j’étais à cran (au bord du suicide couturesque) et là, je me dis, tiens quand même si je suivais le manuel et que je changeais l’aiguille pour voir ? Et voilà, le miracle… ça a marché !

Par contre les aiguilles de ma surjeteuse ont l’air un peu spéciales, elles ne sont même pas en vente sur le site de Rascol (moi qui commande toutes mes aiguilles chez eux). Si vous avez des bons plans pour acheter des aiguilles HA-1SP je suis prenneuse !

Attention, warning, danger, achtung

Surtout ne faites pas comme moi, n’attendez pas votre anniversaire pour investir dans des pinces comme celles de la marque Clover. Les épingles sont à PROSCRIRE, même en faisant attention j’ai cassé mon couteau au bout de la deuxième semaine ! J’étais vraiment énervée (heureusement il y a un couteau de rechange livré avec la machine). Mais ça m’a bien servi de leçon et j’ai commandé une grosse boite de pinces. Au final c’est hyper pratique même sans surjeteuse, c’est rapide et c’est beaucoup plus simple à retrouver par terre que les épingles qui tombent sans arrêt et c’est d’ailleurs beaucoup plus sûr pour les mamans qui ont des petits qui avalent tout !

Le bilan !

Depuis le début de l’année j’ai cousu exclusivement des tissus en maille ou en jersey et j’ai donc beaucoup utilisé ma surjeteuse ce qui m’a permis d’en avoir une bonne prise en main de base même si je suis encore loin de maîtriser tout ce que je peux faire avec !

Pour les modèles que j’ai fait j’ai presque exclusivement utilisé la machine à coudre pour faire les pinces, bâtir les manches et les bandes d’encolure et faire les ourlets avec une aiguille double.

Je vais avoir encore quelques pièces en jersey à coudre (un tee-shirt pour ma maman, deux pour l’Homme et quatre pour moi) mais ensuite je vais reprendre mes jolis cotons pour faire des robes estivales mais la surjeteuse ne sera pas oubliée pour autant !  Elle me fait gagner un temps précieux pour surjeter les pièces, moi qui détestais faire ça avant je suis vraiment ravie !

J’espère que cet article pourra donner quelques astuces à celles qui viennent d’acquérir une surjeteuse !