Voilà un projet sur ma liste depuis des semaines et que j’ai retardé bien trop longtemps, une pochette nomade pour ranger mes couverts.
Le besoin
Depuis quelques mois je mange moins à la cantine (oui j’ai la chance d’avoir une cantine disponible sur mon lieu de travail) et donc, je me balade quasiment 5 jours sur 7 avec mes couverts qui se baladent au fond de mon tote bag. J’avais donc décidé qu’il me fallait un range couverts pour remédier à cela. Mais comme toujours, et comme pour beaucoup d’entre nous, coudre un accessoire utile, et bien ce n’est pas toujours le plus motivant !
Et, quand j’ai un doute sur un projet je préfère le laisser de côté plutôt que décider ! Dans le cas présent, le doute était pour moi le choix du tissu. Choisir un tissu enduit pour l’essuyer facilement à l’éponge, ou choisir un coton d’ameublement pour avoir une pochette lavable facilement en machine.
A l’approche du printemps, les envies couture commencent à revenir et les projets se bousculent dans ma tête et bientôt sur ma liste. Il me fallait donc évacuer les projets prévus pour le 1er trimestre.
Samedi après-midi je me suis finalement jetée sur mon coupon de coton enduit acheté durant les soldes il y a des mois (hum hum des années). Je ne suis plus certaine par contre de sa provenance (désolée).
Aujourd’hui je le crie haut et fort, oui on a toutes des loupés en couture ! Ce n’est pas parce qu’on ne voit que les jolies photos sur IG qu’il faut croire que tout ce qu’on touche se transforme en or !
Les loupés en couture
Pour moi il y a plusieurs catégories de loupés possibles :
le plus courant est certainement un mauvais choix de patron par rapport à sa morphologie, la pièce cousue ne met pas en valeur
quoique le mauvais choix de tissu par rapport ou patron est aussi quelque chose qui me bloque souvent dans des projets , le tissu n’est pas assez fluide ou alors trop par rapport à ce que nécessite le patron
ou comme ici, mauvais choix de couleur du tissu, la couleur ne met pas en valeur la personne qui le porte…
enfin, le mauvais choix de taille
Aujourd’hui je voudrais vous parler de la catégorie mauvais choix de couleur du tissu…
Je vous ai parlé il y a quelques semaines des coursdepatronage que j’ai suivi dans l’optique de coudremarobe demariagecivil. Je voudrais aujourd’hui revenir sur la robe finale pour vous présenter les dernières modifications apportées. Mais aussi pour vous présenter le résultat final même si vous l’avez déjà vu sur Instagram…
Le projet
Pour rappel si vous n’avez pas suivi, j’ai suivi trois cours de 2 heures ou nous avons dessiné et construit le patron d’une robe à partir d’une photo d’un modèle existant.
Le modèle de la robe de Laure de Sagazan dont nous sommes partis
Et le dos avec sa dentelle et la jupe boutonnée
Il s’agit donc d’une robe totalement dans mes habitudes vestimentaires avec :
un haut cintré
une taille marquée
une jupe à plis
des petites manches
Bref tout ce que j’aime ! Avec en plus un jolis dos et le détail de la patte de boutonnage dans le dos de la jupe qui apporte une belle finition.
Sur cette première version j’ai voulu conserver un dos facile à porter au quotidien. En effet je voulais pouvoir porter cette robe facilement. L’inconvénient c’est que je n’ai pas pu travailler le montage du dos et c’est clairement la partie qui m’a pris le plus de temps sur la robe finale.
Par rapport à la version initiale nous avons supprimé les poches et plus ajusté le buste.
Les tissus
Pour cette robe un peu exceptionnelle je souhaitais un tissu structuré. J’aime vraiment les sergés, les piqués de cotons, les jacquard… J’ai déniché cela chez AliceBoulay qui a des arrivages de tissus toujours très intéressants. Je trouve que ce site recèle des petites choses qu’on ne voit pas ailleurs !
J’ai donc choisi un tissu sergé en lin et soie chez Alice Boulay. Quand j’ai reçu le tissu j’ai été surprise par la nuance de blanc qui ne correspondait à aucune dentelle que j’avais en stock. J’ai donc analysé cela sur le site de Stragier qui met à disposition un nuancier de blanc qui est vraiment très utile ! De plus le tissu froisse énormément ce qui est quand même sacrément chiant au quotidien vu que je ne fais pas partie de la catégorie des gens dont le repassage serait un kiffe de la vie ! Je fais plutôt partie de la team « vivons d’amour et de fromage » !
Cela m’a permis de pouvoir filtrer les dentelles sur la nuance du blanc optique qui était la plus proche de mon sergé. J’ai commandé une magnifique bande de dentelledeChantilly. Ce qui est chouette c’est que pour apporter quelques touches seulement de dentelle on peut ne commande qu’une faible quantité de dentelle et cela limite les coûts avec toutefois des matières nobles.
Quand le doute s’installe
Quand j’ai voulu me mettre à ma robe de mariage civil j’étais super confiante. Jusqu’au moment ou, je me suis dit que mon tissu de toile – un jacquard bien épais – et mon tissu final étaient quand même très différents…
J’ai été prise d’un gros doute, j’ai voulu changer de tissu. Bien sur je ne trouvais pas de tissus blanc plus épais dans la nuance qui serait allée avec ma dentelle que j’avais déjà achetée ! Du coup j’ai conservé mon sergé de lin et soie mais j’ai décidé de doubler entièrement le haut avec le même tissu puisque j’avais le métrage nécessaire.
La couture
La grosse différence entre ma toile et la version finale, hormis le tissu, c’est le dos.
L’empiècement dos
J’ai trouvé que c’était une bonne solution de doubler le haut car cela me permettait de prendre en sandwich mon empiècement dos en dentelle entre les deux épaisseurs, la robe et la doublure. J’ai également doublé la ceinture pour la fixer à l’intérieur à la main et prendre encore une fois en sandwich mon empiècement dos en dentelle. Sauf qu’en vrai je me suis un peu galérée. D’autant qu’au premier essayage j’ai réalisé que ça n’allait pas, la dentelle dans le dos retombais au niveaux des festons. J’ai essayé diverses tentatives pour la maintenir (comme mon ami le fabulon).
En même temps je réfléchissais au mariage qui approchait, au temps qui s’annonçait plutôt mauvais, et je me disais que je m’emballais un peu ! Du coup j’ai décidé de doubler la dentelle avec mon tissu de robe, cela me permettra également de la reporter plus facilement et plus souvent ce qui me semble important. Je n’avais pas envie d’une deuxième robe à usage unique…
Bref j’ai cousu un empiècement doublé avec les mêmes festons que la dentelle. J’ai ensuite fixé la dentelle à la main sur le haut et les côtés. Puis j’ai inséré mon empiècement dos entre ma robe et la doublure. J’ai tout cousu sur l’envers et quand j’ai retourné, le miracle s’était produit (mais je me suis fait quelques nœuds au cerveau !).
Le reste de la couture…
…s’est déroulé sans encombre puisque j’avais déjà validé toute cette partie avec la toile et qu’il n’y avait aucun soucis.
Sur le dos de la robe j’ai rajouté sur la fausse patte de boutonnage des perles que je n’avais pas mises sur la première version car le tissu était déjà épais, imprimé et assez sombre.
Ma robe de mariage civil en photos
Vous les avez déjà vues sur mon compte Instagram mais il était impensable pour moi de ne pas vous montrer ma robe ici. D’en laisser une trace ici dans ce blog qui suit ma vie couturesque !
La mariée arrive à la mairie, petit moment de stress car tout le monde me regarde…
On a dit oui !
La signature du registre…
Ma robe de mariage civil et le chino de Monsieur
Ici on voit un peu mieux l’ajustement du corsage, la ceinture et les plis du devant
Je ne sais pas si j’assume mes mollets mais je voulais vous montrer la fausse patte de boutonnage au dos de la jupe
L’empiècement dos en dentelle, finalement doublé
Le détail de la manche en dentelle de chantilly
Et pour finir, la beauté de mon bouquet de mariage civil…
En conclusion
J’ai adoré aller en cours de patronage et retrouver cette petite folie de s’aventurer dans une partie de la couture que je ne maîtrisais pas. Je regrette quand même d’avoir l’impression de ne pas être capable de pouvoir reproduire au moins en partie cela à la maison avec un nouveau projet.
Je regrette le choix de mon tissu qui est un peu trop léger, même si une fois doublé le haut rend vraiment très bien. Le bas de la robe reste un peu trop léger, l’effet aurait été tout à fait différent avec un tissu plus lourd.
Je suis ravie du compromis que j’ai trouvé dans le faire et ne pas faire pour le mariage. Je ne regrette pas une seule seconde de ne pas avoir cousu la robe du grand jour tellement nous étions faites l’une pour l’autre. Oui, au moins tout ça ! Du coup coudre ma robe de mariage civil, mon kimono en soie, les noeuds papillon de monsieur, des témoins, les accessoires des enfants d’honneur… a été un réel plaisir ! J’ai hâte de vous montrer tout ça…
Cette semaine on continue la série des astuces couture avec deux sujets incontournables dès que l’on commence à coudre régulièrement et qui sont revenus souvent dans vos réponses, monter une manche et faire des fronces.
Pour moi ces deux sujets sont étroitement reliés tout simplement parce que pour monter une manche avec de l’embus il faut utiliser la technique des fronces !
Les fronces
Que ce soit pour monter une manche ou pour froncer un vêtement, la technique reste la même.
On utilise sa machine en la réglant sur un point long (j’utilise un point 5.0). Le point long permet de pouvoir faire coulisser le tissu plus facilement sans l’abîmer.
On coud en laissant du fil au début et à la fin de la couture pour pouvoir tirer dessus et que les points ne se défassent pas. Attention pas de nœud ou de points arrière sinon on ne pourra pas ensuite réaliser les fronces.
On peut aussi diminuer la tension du fil de bobine.
On coud dans la marge de couture mais assez prés de la couture pour que les fronces soient bien placées par rapport à la couture que l’on va réaliser ensuite.
Quand j’ai commencé à coudre je ne faisais qu’un fil de fronce mais maintenant j’en réalise toujours deux. La deuxième couture est parallèle à la première et à quelques millimètres de celle-ci. Ensuite lorsque l’on tire sur un bout du fil de fronce de la couture, il est beaucoup plus facile de bien répartir les fronces avec deux lignes.
Une fois qu’on a assemblé les deux tissus (en général, un froncé et un autre tissu non froncé) on peut retirer les fils provisoires de fronces. La couture avec un point long permet de retirer ces fils assez facilement. .
D’autres techniques pour réaliser des fronces :
Je vous signale qu’il existe d’autres techniques dont notamment : Lire la suite →
Il y a quelques semaines, alors que je cousais ma troisième version du top Ogden Cami, j’ai indiqué en story sur Instagram que ce que je détestais le plus en couture c’était retourner les bretelles, les brides de ceinture et compagnie.
J’en ai aussi profité pour vous demander ce que vous, vous redoutez le plus.
La finesse des bretelles du top Ogden Cami c’est ce qui fait toute son élégance
Étant donné vos nombreuses réactions et réponses j’ai décidé de faire une petite série d’articles pour essayer d’apporter quelques astuces pour faire face à vos bêtes noires.
Retourner les bretelles et ceintures
Je commence donc par l’astuce concernant ma propre hantise de la couture. Oui pour moi retourner des bretelles est véritablement une hantise ! Pour tout vous dire cela m’est déjà arrivé plusieurs fois d’acheter du biais et de le coudre plié en 4 avec les bords à cru à l’intérieur pour faire une ceinture de robe. Oui par flemme totale et par crainte de ce moment où je me débats avec mes aiguilles à tricot en train de retourner une ceinture en pestant ! Lire la suite →
Vous avez pu voir que j’ai déjà tenté à deux reprises de réaliser mon buste de base. Même si ma deuxième tentative était déjà bien meilleure que la première, cela fait trop longtemps que je ne m’y suis pas penchée pour pouvoir reprendre le fil de mon travail… Je crains qu’il faudra tout reprendre depuis le début.
Bref, revenons en au sujet. Après mes deux premières tentatives avortées (ne parlons pas d’échec) j’étais plus encore motivée par des cours de patronage. Mais en trouver à Lyon n’est pas si facile qu’on pourrait le penser.
La première contrainte est bien entendu le planning car beaucoup de cours ont lieu en semaine…
Les prix sont également assez conséquents.
Enfin la plupart des cours ne sont pas tournés vers le patronage, qui demande un encadrement totalement différent de la part du prof.
Mais c’était sans compter, un jour, un post Instagram concernant des cours de patronage dispensé dans la nouvelle boutique Avons de Lyon ! Je me suis empressée de m’inscrire…
L’inspiration
Je me suis présentée au premier cours avec une idée très claire en tête. Ma robe pour le mariage civil. J’avais repéré la robe Boissy chez Laure de Sagazan, collection civil, qui était tout à fait mon style et me paraissait transformable depuis le patron Toupie. Vous le savez tous, mon chouchou de patron de robe ! Cette robe est vendue au prix de 1150 euros, je pense donc qu’on peut faire de sacré économies grâce à la couture et surtout je ne suis pas prête à acheter une robe à ce prix pour 20 mn à la mairie puisque j’aurais une autre robe le lendemain pour notre cérémonie.
La robe Boissy vue de face
Et vue de dos
Je pensais modifier le patron de Toupie comme ceci :
ajouter une fausse patte de boutonnage à la jupe dos
modification du dos pour ouvrir et inclure une dentelle
ajout d’une ceinture
modification des manchons pour avoir l’effet froncé (sur la dentelle)
Même si ces modifications me paraissaient tout à fait envisageables seule, j’ai trouvé intéressant de partir sur la réalisation de ce patronage en cours !
Le déroulement des cours
Renseignements pratiques sur les cours
Les cours se déroulent à partir de 2 élèves et jusqu’à 3 élèves maximum. Laetitia, qui dispense les cours, intervient à la boutique Avons de Lyon 3 mais également dans son atelier.
Le cours dure 2h pour 30€.
Si vous êtes à Lyon et intéressée je vous invite à contacter la boutique Avons pour demander les informations concernant les cours et les coordonnées de Laetitia.
Au début de la première séance, Laetitia analyse le modèle que nous souhaitons reproduire. Elle en fait un croquis rapide (que je n’arrive même pas à reproduire en me concentrant …).
Nous analysons les différents points techniques, les adaptations éventuelles à prévoir. Le tissu retenu pour coudre le modèle est également pris en compte pour déterminer l’aisance à conserver pour le vêtement notamment.
Le croquis réalisée par la prof !
Puis commence la prise de mesures et la construction du patron.
Pour construire le patron, nous partons de patrons de base que Laetitia nous fournit selon notre taille. Nous venons ensuite modifier ce buste de base en fonction du modèle que nous souhaitons réaliser et de nos mesures.
Pour mon projet, nous avons créé un buste devant et un buste dos, avec des pinces poitrine et des pinces à la taille. Nous avons créé une ceinture devant et dos.
Pour les manches, j’ai appris à dessiner une manche selon le patron dessiné du buste ainsi que mes mesures.
J’ai alors commencé à couper mon tissu et coudre mon buste.
Une fois seulement celui-ci assemblé nous avons commencé à travailler sur la jupe. En effet comme celle-ci n’est pas cintrée, nous pouvions travailler sur le mannequin avec la méthode du moulage et non pas à plat.
La finition au biais pour l’encolure
Une fois la jupe validée et assemblée il ne restait que les finitions. C’est à dire la fixation de la fermeture éclair, les ourlets et la finition de l’encolure (que j’avais en fait déjà réalisé avant d’assembler la jupe au buste pour plus de facilité).
Ma réalisation
De face on voit bien que le modèle est parfaitement ajusté au niveau du corsage !
La jupe est une jupe à plis, simple à réaliser mais il faut avoir la technique pour les mesures…
Pour cette première version du patronage j’ai choisi de réaliser un dos creusé mais pas ouvert pour pouvoir porter ma robe plus facilement
Et le détail de cette manche froncée patronne sur la base d’une manche ballon
Le matériel
3 cours (6h de patronage) avec des sessions couture à la maison entre les cours, par exemple surjet des pièces, coupe…
Mon niveau m’a permis de pouvoir aborder ces cours en comprenant le montage et la construction du modèle sans être perdue.
J’ai appris des choses, j’ai retrouvé de l’entrain comme je n’en avais pas eu depuis longtemps pour la couture, je suis sortie de ma zone de confort.
J’ai (enfin) réalisé un projet couture à partir d’un patronage qui me va !
Il faut avouer que le buste de la robe me va parfaitement, j’ai parfois des soucis au niveau de la poitrine vers l’aisselle, ça baille. Et là c’est parfait…
Les moins :
Il y a des moments passés en cours que j’aurais préféré faire seule chez moi pour pouvoir profiter au maximum des cours pour apprendre des techniques de patronage.
Laetitia nous explique des choses, nous fait prendre des mesures et construire un patron à partir de cela. Mais, sans avoir vraiment le temps de noter tout cela j’avoue que je me sens un peu perdue pour reproduire la méthode seule chez moi. Je ne m’attendais pas forcément à tout connaître après une réalisation mais je ne me sens pas beaucoup plus aguerrie. Je vais reprendre tout cela avec mes nouveaux livres pour voir si quand même certaines choses sont rentrées !
La suite
Je dois maintenant reporter mon patron de jupe sur du papier. En effet, je l’ai réalisé directement sur le tissu pour ma toile. Néanmoins je ne suis pas certaine d’avoir assez du tissu que j’ai prévu pour ma robe de civil car celui-ci est en laine 110… J’ai donc besoin de toutes les pièces sur papier pour voir si je peux couper. Ou bien si je dois filouter / abandonner.
Il faut également que je modifie la pièce du buste dos. En effet pour la toile j’ai choisi de ne pas avoir un dos ouvert ou en dentelle car mon tissu était déjà bien marqué et je ne l’aurais jamais porté à cette période de l’année.
Enfin il me faudra réfléchir à la manière de fixer la dentelle avec mon dos. J’hésite à créer une parementure pour venir prendre en sandwich ma dentelle. Ou à faire un simple point à la main pour fixer la dentelle sur un biais qui sera la finition du dos. Si vous avez des idées je suis preneuse !
A l’occasion de mon récent post à propos de ma Tania d’hiver sur Instagram, vous avez été nombreuses à me demander pourquoi je laissais reposer ma jupe-culotte pendant 48 heures avant de coudre l’ourlet. La réponse se cache dans ce mot, plutôt effrayant pour une couturière, le biais ! Du coup ça m’a semblé une bonne occasion pour vous en parlé un peu plus en détail étant donné que je vous ai déjà présenté le patron Tania Culottes de Megan Nielsen ici.
Le biais c’est quoi ?
Je me revois encore, couper mes premiers tissus ! A chaque fois je vérifiais la définition du droit-fil pour être certaine de couper correctement. D’ailleurs j’ai appris TRÈS récemment seulement que le droit fil correspondait au sens des fils de trame ET de chaîne ! Une info qui m’aurait bien été utile à certaines occasions pour couper mon tissu. Mais bon il n’est jamais trop tard pour apprendre…
Le biais est quant à lui la diagonale entre la chaîne et le trame.
Pourquoi couper dans le biais ?
La coupe dans le biais apporte une certaine fluidité au vêtement fini. On dit même que le vêtement épouse mieux les formes car il s’adapte à la morphologie comme il a gardé de la souplesse grâce à la coupe dans le biais. Le tombé sera plus souple. Lire la suite →
Et si on parlait de lingettes lavables !? Je vous le dis tout de suite, je n’ai RIEN inventé ! Mais comme beaucoup de questions m’ont ont posées sur Instagram j’ai décidé de faire un article pour y répondre.
Mes lingettes lavables fin prêtes !
Couture utile
Cela faisait depuis avril que j’avais du tissu commandé, lavé et rangé dans le placard et attendant que je lui règle son sort…
Oui mais voilà, la couture utile ce n’est pas toujours celle qu’on attaque en priorité !
Au retour des vacances d’été j’en ai eu définitivement marre de remplir la poubelle de la salle de bains de cotons démaquillants. Et, une fois de plus, je me suis promis de ne pas racheter un nouveau paquet de cotons ! Il fallait donc coudre les lingettes, et VITE !
Pourquoi des lingettes lavables ?
Je suis loin d’être dans une démarche écologique intense. Mais je fais des efforts… Et en l’occurrence, quand cela ne change pas mon quotidien, je ne vois pas de raison de ne pas faire attention ! Lire la suite →
Voilà une idée qui me trotte dans la tête depuis plusieurs mois. Au départ j’aurais aimé faire ce projet à Lyon, dans un salon de thé. Et puis le temps m’a manqué, comme pour nous toutes. Au détour de conversations avec Lise nous avons évoqué ensemble la possibilité de mettre en place ce projet de swap virtuellement !
Les jolis tissus de Lise (attention ce ne sont pas les tissus qu’elle va forcément vous envoyer mais plutôt un état de stock)
Le constat de base
Que ce soit dans un placard, une commode, une malle ; nous avons toutes des tissus qui s’éternisent. Lire la suite →
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